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Panem et circenses [ di Historia Nostra ]

Le blanc du sable se couvre de tâches brunes ; l’odeur du sang se répand dans l’arène ; le peuple, en transe, hurle son approbation ou sa rage, pendant que les sénateurs et les empereurs parient sur leurs favoris. Ce sont les jeux du cirque. Des jeux à l’origine lointaine et religieuse…
Esclaves sacrifiés à la mort de leur maÎtre, prisonniers offerts en sacrifie sur les tombeaux des guerriers : autant de moyens d’honorer les dieux, autant de morts qui jalonnent l’histoire quotidienne de la haute Antiquité. Les Etrusques, les Campaniens vont "améliorer" le style sacrificiel en laissant les victimes s’entretuer. Une nouveauté dont les Romains vont faire des jeux.
Cérémonies sanglantes élevées au rang de distraction, les combats de gladiateurs –et c’est bien là qu’il faut voir leur origine- feront els beaux jours de Rome pendant des siècles. Prisonniers de guerre, esclaves, condamnés de droit commun mais aussi hommes libres poussés dans l’arène par le goût du sang comme par la misère et la faim, tous n’avaient qu’un désir : survivre. EntraÎnés dans des ludi gladiatorii, spécialisés selon leurs aptitudes –rétiaires, Gaulois ou myrmillons, Samnites, Thraces-, combattant à pieds, à cheval ou monté sur un char, les gladiateurs vont devenir de véritables professionnels de la mort. La survie, le « jeu » va devenir pour eux un moyen de conquérir leur liberté –s’ils étaient esclaves- ou d’amasser, au service de tel ou tel personnage de haut rang, de véritables fortunes. Sans compter les faveurs de ces dames, qui ne dédaignaient pas de s’offrir aux héros d’un jour.
Le succès des gladiateurs sera même tel que l’on verra des patriciens s’y adonner, sans complexe. Certes, des empereurs comme Auguste promulgueront des édits interdisant cette pratique aux sénateurs. Mais Néron, à l’opposé, se plaira à faire combattre 400 sénateurs et 600 chevaliers. Commode lui-même, dit-on, prenait plaisir à mesurer sa force face à des professionnels. Constantin, quant à lui, interdira purement et simplement les combats, sans succès aucun…
Plus qu’une profession, plus qu’un art guerrier, les combats de gladiateurs, comme tous els jeux du cirque, étaient devenus une nécessité, une "drogue" dans laquelle le peuple romain, fort de ses centaines de milliers de "chômeurs" et d’une misère grandissante, se plongeait à loisir… jusqu’au dégoût. Une drogue dont le pourvoyeur principal était l’Etat romain, républicain comme royal ; un pouvoir qui voyait dans l’addiction du peuple un mal nécessaire pour jouer, en toute tranquillité, sa propre partie, loin des critiques et des rebellions.

Ecrit par Constance Cousin
Documento inserito il: 19/12/2014

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